Tentez le diable !

Bon, ça fait plusieurs année que je possède le Dvd du nullissime Daredevil.

Affiche de Daredevil le film

Affiche de Daredevil le film

Ce film est bien l’antithèse du DD (Daredevil) du comics, et surtout, une insulte à Frank Miller.

Dans ce film, on met en place la « naissance » du héros, il vit à Hell’s Kitchen(quartier de Manhathan équivalent à nos « cités » pointées du doigts par nos ministres si courageux de l’intérieur), il a ensuite un accident quand il aperçoit son père qui « travaille » pour un caïd de la pègre. Il perd la vue mais bizarrement il « voit » les sons, comme une sorte de sonar naturel hyper développé.

Alors il commence à développer tous ses sens autres que la vue et ensuite on passe en ellipse à beaucoup plus tard.

Il est devenu avocat, avec son ami Foggy, et il défend quasiment gratuitement les laissés pour compte contre les mecs véreux et sans scrupules.

Quand l’avocat n’arrive pas à défendre la veuve et l’orphelin, il revêt le costume rouge de la justice et défonce la tronche(il n’hésite pas a tuer) les méchants qu’il n’ pas pu mettre à l’ombre légalement.

Il rencontre alors Elektra Natchios, qui est la fille d’un ambassadeur grecque qui bosse en sous-main pour le caïd de la pègre New-yorkaise, Wilson Fisk. Il se fait tuer alors que DD essayait de le sauver d’un assassinat commis par l’assassin psychopathe Bullseye (Le tireur en VF, une honte de la traduction obligatoire de certains personnages) par le propre « lasso-canne » du héros. Elektra crois donc que c’est DD le meurtrier, elle va donc chercher a se venger tandis que parallèlement, Matt Murdock(le nom du héros en civil) sort avec puis il se fait jeter lors de l’enterrement. Bref, il est furax, tandis que la fille, Elektra, décide de sortir les Saïs et d’aller buter DD.

C’est un peu le bordel là. D’un coup, elle apprends que c’est pas DD qui a tué son père, Bullseye la poignarde avec son propre saï.

DD se retire, pourchassé par Bullseye, dans une église où le seul homme qui connait sa double identité le recueille.

Bullseye arrive, ils se battent, pis DD fritte Bullseye, qui finit à l’hôpital avec les mains transpercées par une balle (tant pis pour son don de lancer des objet en les transformant en armes mortelles).

Une fois le compte de Bullseye réglé, il va chez le caïd (Kingpin en vrai mais bon, vive les traductions pourrie qui desservent un film déjà pas folichon) à qui il fini par lui briser les deux genoux et le livrer à la police.

Bon, quand à l’histoire d’amour entre DD et Elektra, elle existe mais revêt d’autres formes. Elektra est une tueuse de la secte ninja « La main », elle décide de ne plus tuer. Elle a connu MM alors qu’eux deux faisaient leur études, une passion dévorante, qui c’est déchiré quand l’une à choisi la voie du crime et pas l’autre. Dans le comics, Elektra est passée pour morte plusieurs fois et reviens aussi plusieurs fois.

Dans le film, elle fait la potiche de service tout juste bonne à lancer un spin-off encore plus pourrie que DD (ce qui est un comble).

Bref, n’achetez pas le dvd, ne le louez pas, si vous voulez perdre du temps et risquer de vous faire pincer en le Dl, comme vous voulez, mais vous serez déçus.

Pourquoi j’ai acheté le DVD ? Parce que je collectionne les films de super-héros, même s’ils sont tous pourris.

Moi je préfère le vrai en comics de toutes façons.

Anatomie visuelle d’un ratage :

Tout d’abord, concentrons nous sur le look du héros, voici tout d’abord sa version comics suivie de celle du film :

Costume le plus récurent du comics

Costume le plus récurent du comics

Costume du film

Costume du film

Bon, le standard est respecté, mais par contre, le gros soucis est le cuir brillant, un cuir rouge mat l’aurai moins fait ressembler aux costume latex roleplay qu’on peu trouver sur www.ruedusextoys.com

Dans le civil, Matt Murdock est joué par Ben Affleck, qui à toujours l’air d’être de mauvaise humeur et de ce demander ce qu’il fout sur ce ratage, a ce demander s’il est venu juste pour voir son pote Kevin Smith (qui a été scénariste de DD sur le comics) jouer son petit rôle de médecin légiste geek. De plus, Matt Murdock est sensé être roux, ici on le retrouve donc brun.

Ben Affleck dans Daredevil

Ben Affleck dans Daredevil

Matt Murdock dans les comics

Matt Murdock dans "les experts Miami", pardon, dans les comics

Bon, après avoir fais un « gentil », je vais parler d’un « méchant » : Bullseye.
Je ne sais pas ce qui m’énerve le plus, si c’est le costume (un peu débile) du comics (avant le run actuel du punisher) qui n’est pas du tout repris (même pas un petit peu, une grosse cible sur la poitrine en plus de celle sur le front au lieu d’un look de Biker Irlandais bourré) ou la traduction « le tireur » pour Bullseye (Bullseye est une expression voulant dire « en plein dans le mille », si on traduit « le tireur » à l’envers ça aurait donné « the shooter »), quand on se retrouve avec un nom à la con comme ça qui sonne comme le nom d’un personnage de parodie porno à la Alain Payet, on garde le nom en anglais, les particularités du personnage sautant aux yeux à sa première apparition.

Voilà le costume dans le comics (le costume le plus récurent) :

Costume de Bullseye, comics

Costume de Bullseye, comics

Et voilà le look de biker irlandais bourré (de stéréotypes) :

Colin Farrel en Bullseye dans le film

Colin Farrel en Bullseye dans le film

Passons maintenant à l’autre « gentil », enfin, une « gentille », Elektra.
Alors, Elektra, comme je l’ai déjà dit, est une assassin qui s’amuse à tuer des gens, à mains nues, depuis sa jeunesse (au moins depuis ses études comme on peu le lire dans les origines de Daredevil, par Frank Miller et J. Romita Jr), qui rencontre DD à la même période et qui vit une passion tumultueuse tandis que DD apprends que la vie c’est encore plus dur qu’il ne le pensait (bien qu’il ai bien pris cher avant de la connaître) et elle fini par partir sur la voie de l’assassin, mourir, ressusciter, se racheter une conduite puis diriger une secte d’assassin, arrêter, reprendre, être gentille de nouveau, etc.
Dans le film, c’est une fille qui aime son papa, quand il meure elle est assez bête pour tirer des conclusions hâtives sur l’identité du meurtrier et les raisons de l’assassinat, qui s’entraine a éventrer des sacs de sable pour aller ensuite se frapper contre des gars (DD et Bullseye) qui ont eux l’habitude de se fritter à mort. Évidement, elle se fait poutrer quand elle réalise que ce n’est pas DD mais Bullseye le tueur (pour une fois que ce n’est pas Émile le tueur) et elle disparaît pour réapparaître dans un spin-off que je n’ai pas vu et qui a reçu, globalement, des très mauvaises critiques.
Donc, Elektra dans le comics :

Elektra dans les comics

Elektra dans les comics

Et son double dans le film Daredevil (jouée par Jennifer « Alias » Garner) :

Elektra-Garner dans le film

Elektra-Garner dans le film

Bon, où est la couleur rouge ? Où est la tunique-justaucorps ? Où est le bandana ?

Enfin, le dernier méchant, le caïd (Kingpin en VO), qui est d’ailleurs dans le nouveau run du Punisher en collection MAX (la nouvelle collection MAX).
Version Comics :

Kingpin (le ca¨d) dans le comics

Kingpin (le ca¨d) dans le comics

Et le même dans le film :

Kingpin "john Koffe" dans le film

Kingpin "john Koffe" dans le film

Je n’ai rien à dire sur ce personnage, le choix d’acteur est original, il est bien le mec assis sur une montagne de crime. Le film met quand même l’accent sur ses capacités cachées de combat au corps à corps, sachant qu’il a commencé comme « larbin » d’un caïd de la mafia pour monter très rapidement les échelons.

Voilà, on aurait du demander aux fans leur avis, tant sur le qui (réalisateur, acteurs, personnages) que sur le quoi (scénario, enjeux biographique des personnages).

Daredevil est un des personnages « secondaire » le plus connu et le plus valeureux (mais c’est mon avis) de l’univers Marvel, il n’est pas super riche comme batman, il n’a que son corps et son entraînement au contraire d’un iron man (qui lui aussi est riche), il s’occupe des petites gens de la classe populaire (en civil et en héros), il ne sauve pas le monde et risque sa vie pour beaucoup plus faible que lui.
De plus, son handicap extrêmement bien géré le rend encore plus touchant, l’amenant au niveau des surhommes alors qu’il n’a aucun pouvoir.

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We are in ameeeeeeerica !

Critique du film Uncle Sam

Uncle Sam possède dès le départ un pitch pourri. Mais avant de descendre en flamme ce truc b mal fagoté, il faut un peu parler de son réalisateur.

William Lustig est un mec qui aurait pu faire de grandes choses s’il n’était pas autant attiré par l’argent facile. Il a quand même réalisé maniac cop, film qui aurait pu être réussi si évidemment il avait eu plus de moyens, mais bon, lui il aime le fric donc il économise beaucoup, voir trop. La majorité de ses productions on un scénario plutôt bon sur trois lignes, mais qu’il assomme de dialogues nuls, de blagues pires que celles de l’agence tous risques. Bref, mis à part Maniac cop qui est regardable (je n’ai pas dis culte non plus hein) avec Robert Gdar en boogey-man flic zombie et Bruce Campbell en flic qui essai de survivre à la vengeance du « monstre ».

Donc, le pitch d’Uncle Sam est le suivant. Un « héros » de la guerre du golfe, Sam, est enfin retrouvé, « mort » par une équipe de reconnaissance, on apprend que l’hélicoptère a été abattu par des tirs amis. Mais le mec n’est pas vraiment mort et décide de retourner au pays voir sa petite femme et pourquoi pas remettre dans le rang cette jeunesse décadente qui boit de la bière et écoute de la musique de Roc*.
Ce mec a aussi une sœur et un neveu. Ce neveu est passionné par la guerre en général, et idolâtre son Oncle Sam qui pour lui est un symbole de l’Amérique patriote et redresseuse de tors. Le souci, c’est qu’on apprend que Sam n’était pas si gentil que ça, car il brutalisait sa sœur avant de se marier et de brutaliser sa femme.

Il revient et il décide de buter plein de jeunes, ceux qui brulent pour rigoler un drapeau américain (ce qui est condamnable au USA), qui taguent les tombes et ceux qui fument de la drogue (c’est MAL).

Bon, les meurtres sont à peine imaginatifs, le seul truc vraiment rigolo c’est que Sam endosse le costume d’Uncle Sam et fout la zone lors de la fête de l’indépendance des Etats-Unis(le 4 juillet pour ceux qui ne sauraient pas).

Il sera explosé au canon à boulet par le seul survivant de son unité, Isaac Hayes.

Les trucs drôles (mais pas fait exprès).
Si vous regardez ce film (demandez moi je l’ai hu hu), à la fin, lors de l’explosion au canon, on voit le câble des effets spéciaux qui tirent le cascadeur, et quand il fini dans une fenêtre, on voit la course du câble qui fait un sillon dans la façade au dessus de la fenêtre. De plus, ils repassent la scène au ralenti pour qu’on soit sûr de bien voir le câble.

Autres trucs :

Différentes façons presque originales de tuer des ados attardés :
- Coup de cisaille dans les yeux après une chute d’échassent qui paralyse la victime.
- Bombe de peinture dans la tronche, chute dans une tombe, fracture ouverte de la jambe (os récupéré chez le boucher et gelé de groseilles) et enterrement vivant (oui, tout ça pour un seul gamin).
- Crâmage de face sur un barbecue.
- Une balle dans la tête.
- Une hache dans la tête.
- Décapitation au hachoir.
- Crâmage aux feux d’artifices.

J’en oublie certainement mais je ne me rappelle pas tout le film (bon, presque tout quand même).

Donc, si vous voulez rire(un peu) au dépends de M. Lustig, vous faire chier ou alors animer une soirée B.P.D.** qui retombe un peu, lancer la galette, n’hésitez pas à abuser du fast forward, des arrêts sur images et du Rewind pour admirer toute la beauté de crétinerie qui défilera sous vos yeux ébahis, qui vous montre que pour peu que le film fasse au moins le double de son coût(le direct to DVD marche bien, je suis de ces gens qui font marcher ce commerce) on continuera a en faire des aussi crétins donc aussi jouissif pour des gens comme moi.

Imagerie Médicale :
Voici la jaquette américaine :

Jaquette américaine d'uncle sam

Jaquette américaine d'uncle sam

Là, le boogey man a vraiment une tronche bien foutue, il ferait presque peur.

En France, on a eu cette jaquette ci :

Mais là encore, ça ne ressemble en rien à la tronche réelle du freak :


* Lisez Terry Pratchett bon dieu, sinon mes références ne marchent pas.
** Bières Pizzas Dvd.

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Galaxina

Chronique du film « Galaxina »

Affiche Galaxina

Affiche Galaxina

Donc, Galaxina est un réel Ovni. Film space opéra cheap qui ne se prend pas une seule seconde au sérieux.

L’histoire commence ainsi :

En 3008, dans l’espace, la circulation des véhicules spatiaux est régulée par des vaisseaux de polices.

 

Un de ces vaisseaux, l’Infinity, reçoit une mission de la plus haute importance : retrouver l’étoile bleue, un minerai révolutionnaire qui révolutionnerait les sources énergétiques du monde de l’univers carrément.

Le capitaine permanente !

Le capitaine permanente !

Alors, l’équipe se prépare pour un long voyage (27 ans en hyper sommeil), en allant tout d’abord passer sa perm de 24 heures aux putes de l’espace.
L’équipe, parlons en :
Le Capitaine, mec complètement halluciné à la coiffure afro et la moustache 70′s qui déchire.

Maurice le mécano

Maurice le mécano

Deux mécano, Maurice, un noir à ailes et un chinois au proverbe facile.
Deux officier, un blond un peu con et  un brun complètement machiste de l’époque.

Galaxina l'androïde

Galaxina l'androïde

Galaxina, androïde femelle sexy qui commence à éprouver des sentiments pour le beau brun.

L’étoile bleu est repérée sur une planète qui abrite pas mal d’extra-terrestre et les enfants d’anciens bagnards de l’espace (qui étaient des bikers).

Arrivés sur la planète, rendez-vous est pris avec un contact dans un restaurant humain (où l’on sert le meilleur humain rôti), mais il apparaît que le contact à été invité « à dîner » mais l’étoile bleue est toujours là.

Le méchant Ordrik est là aussi, il s’empare de l’étoile bleue tandis que les enfants des enfants des bikers, qui prient le dieu Harley Davidson, enlèvent la belle androïde.

Malheureusement, Ordrik fini par faire prisonnier tout l’équipage, mais un évènement arrivé précédemment finira par tous les sauver, jusqu’à la prochaine fois.

Franchement, personnellement, j’adore ce film. On voit que l’équipe entière c’est amusé à le faire, les trucages sont cheap, les costumes aussi, l’esprit est à la grosse déconnade et vaut plus qu’un DARK STAR à la Carpenter.
De plus les blagues vaseuse et le générique de fin avec en fond sonore un capitaine gâteux et sénile vaux de l’écouter en V.O.

Aussi, ce film fait mal au cerveau, car quand vous en parlerez, vous ne pourrez vous empêcher de faire « HOUUUUHAAA! » après avoir dit « Blue Star ! ».

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Oh la belle rousse !

Chronique du film « Kalidor, la légende du talisman » (Red Sonja)

Revenons un peu en arrière, nous sommes en 1985, et la mode est aux mondes barbares, aux haltérophiles et aux filles gaulées comme des nageuses est-allemandes.

Red Sonja en comic, une rousse sévèrement bien foutue.

Red Sonja en comic, une rousse sévèrement bien foutue.

Comme je l’ai déjà dis dans une note précédente, Dino de Laurentis avait réussi un coup de force : produire Conan le barbare, personnage de Robert Ervin Howard, et en faire un film qui est devenu culte, puis, voulant exploiter la poule aux œufs d’or, a lancé la suite, Conan le destructeur, mal foutu et tout tordu, pour finalement vouloir mettre un peu plus de gonzesses dans ce monde de brute donc il reprend un autre personnage du monde de R.E. Howard, il s’agit de Red Sonja.

Normalement, Sonja côtoie Conan mais pour des raisons de droits, elle rencontrera un autre barbare qui sera Kalidor et non pas Conan.

 

Kalidor-arnold

Conan, pardon, Kalidor.

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Sonja interprétée par Brigite Nielsen

La reine Gedren, Sandahl Bergman

La reine Gedren, Sandahl Bergman

Le bikini en plate

Le bikini en plate

Donc, on reprend Arnold, on l’habille comme Conan, on le fait se battre comme Conan, mais on l’appelle Kalidor. Ensuite, comme on a fait signer des contrats à Sandahl Bergman, qui était la petite copine vivante puis morte de Conan, on lui teint les cheveux en noir, histoire de faire illusion et on lui donne en prime le rôle de la méchante reine Gedren.
Enfin, la gonzesse musculeuse à la mode à l’époque, c’est Grace Jones (qu’on voit dans « Conan le destructeur » et aussi dans « Dangereusement votre ») mais comme elle est noire et loin d’être rousse, on choppe alors Brigitte Nielsen, on la teint en rousse (décidément le budget teinture de ce film commence a faire pâlir), on lui fout sur le dos une brassière en cuir qui sert plus à faire joli qu’a être efficace (alors que dans le comic on a droit à un bikini en plate du plus bel effet, les producteurs ont raté de la production value gonzesse du film) et on lui donne deux trois leçon d’escrime histoire qu’elle n’ai pas l’air d’une cruche (raté !).
Mais aussi, il faut réaliser le film, donc, on prend Richard Fleischer, qui a quand même fait « Soleil vert » avec Charlton Heston et commis… « Conan le destructeur » !
On sens l’envie de mettre les acteurs à l’aise avec des gens qu’ils connaissent afin pouvoir finir leur partie de Donjons et dragons entre les prises.

Petite note au niveau de la distribution : Les américains on eu le droit au film nommé « Red Sonja », alors que les français ont hérités de la même affiche mais comme quasiment personne ne connaissait le personnage (sauf les lecteurs de « Conan version intégrale »), on prends le nom du personnage d’Arnie et comme on le voit bien sur l’affiche ça fera l’affaire.
Enfin, lors de son exploitation vidéo, on zappe parfois carrément l’affiche originale pour chopper des photos de production où l’on ne voit qu’Arnold, avec une police toute pourrie qui marque Kalidor.

Affiche américaine

Affiche américaine de Kalidor

Affiche française de Kalidor

Affiche française de Kalidor

Hérésie VHS tf1 vidéo

Hérésie VHS tf1 vidéo

Donc de quoi parle ce film ?

La reine Gedren a envie de se taper une minette à la mode, donc elle fait des avances à Sonja, qui refuse et par la même occasion elle défigure un peu la reine en lui balafrant la tronche. La reine est carrément énervée, elle décide de détruire tout ce que Sonja a de plus cher, hop hop, on massacre le père, la mère, le frère (et la sœur woho, ce serait le bonheur), et on ordonne à ses troupe de violer la petite afin de lui donner une bonne leçon (un peu frustrée la reine non ?) (On peu aussi ajouter à ce film le sous genre « rape and revenge »).
C’est donc une Sonja complètement brutalisée et à bout de souffle qui reçoit dans la nuit la visite d’un esprit qui va lui donner la force d’accomplir sa vengeance.

Ensuite, changement d’air, on se retrouve dans un temple dans lequel la grande prêtresse tente de détruire le fameux talisman du titre français, item apparemment utilisé par un dieu pour créer le monde. Ses pouvoir son augmentés par la lumière, et alors que la prêtresse allait le finir, voilà-t’y pas que Gedren se ramène, colle la misère aux guerrière-prêtresses qui tentent de résister et met la main (littéralement) sur le talisman (sachant que seules les femmes peuvent le toucher et Gedren a la bonne idée de tester en demandant à un de ses homme de main d’aller le chercher, lequel disparaît assez drôlement d’ailleurs).

Les prêtresses se font emprisonner dans le temple, mais l’une d’elles s’enfuit mais elle avait oublié que les méchants avaient aussi des arcs et elle se prend une flèche dans le dos, elle tombe (littéralement encore une fois) alors dans les bras de Conan Kalidor. Elle le supplie de retrouver sa soeur, Sonja (ben oui sinon c’est quoi le lien entre le talisman et la rousse ? Je pense que le scénariste a du suivre le bouquin « screenwriting for dummies »).
Conan Kalidor part donc à la recherche de Sonja, et il la trouve en train de prendre des cours d’escrime. Il lui explique la raison de sa venue et l’accompagne jusqu’au temple. Elle y retrouve sa sœur, Varna, qui avant de mourir lui demande expressément de retrouver puis de détruire le talisman sinon le monde va nous faire « le jour d’après » avant l’heure.
Après avoir brûlé le corps de Varna, Sonja décide donc d’aller dans le royaume de Gedren, Berkubane.

Elle remarque une tempête au loin, qui lui indique que quelqu’un est en train d’utiliser le talisman, elle décide de suivre cette piste alors que Conan Kalidor lui propose son aide, elle refuse en indiquant qu’elle n’a besoin de l’aide d’aucun homme (et ce doit être l’avis de pas mal de filles après un gang-bang).

Quand elle arrive à l’endroit de la tempête, elle se retrouve où jadis était une fière citée qui maintenant est en ruine et elle tombe (pas littéralement cette fois) sur le prince Tarn (Ernie Reyes Jr) dudit royaume et son fidèle aide de camp Falkon (Paul L. Smith). Ils lui expliquent que Gedren vient de partir après avoir tout détruit car Tarn ne voulait rien avoir a faire avec elle. Tarn affirme qu’il tient à regrouper une armée afin de botter le cul de la reine et propose à Sonja de le rejoindre car il a besoin d’une cuisinière (Sachant qu’à ce moment précis de l’histoire, Tarn n’a plus que sa bite, son couteau et son valet), ce qu’elle refuse et elle reprend son chemin.

Alors qu’elle doit passer à un endroit particulier dans la montagne, un brigand l’arrête et lui propose de lui montrer comment cacher un saucisson sur une fille nue. Sonja le prend mal et le défi à l’épée, et évidement elle gagne et tue le brigand (en même temps, si elle avait perdu le film aurait eu tout de suite moins d’intérêt). La troupe du brigand voyant leur chef ainsi défait et mort, ils se lancent tous sur elle (normalement c’est pour la tuer mais bon, vu la tronche des mecs…). Et là surgit Conan Kalidor, qui commence à faire le bourrin dans la troupe et Sonja, pas conne se casse vite fait alors que le barbare s’empatouille dans la tripaille.

Elle retrouve ensuite Tarn et Falkon, qu’elle aurait du suivre finalement car eux on réussi a passer la troupe de brigand (vu que la passe qu’ils gardaient était le seul passage praticable, qu’ils sont partis après elle et que pouf, ils se retrouvent devant et sans qu’ils aient eu a se battre, la magie de l’ellipse scénaristique). Sauf que le prince a envoyé son valet chasser, qu’il s’est fait attrapé par d’autres brigands qui le torture et Falkon se joint à Sonja et tous les deux libèrent le prince.

Pendant ce temps (à Vera Cruz) au château de Berkubane, la reine met le talisman dans une pièce avec la tonne de bougie pour qu’il soit à pleine charge. Son conseiller-sorcier, Ikol, lui dit que attention, c’est pas dans la notice mais bon, ce truc est déjà bien puissant alors je pense pas que du 380V au lieu des 12V-5A du chargeur d’origine soit indiqué ce à quoi elle réplique qu’elle s’en fout (c’est la reine donc elle paie pas la cire).
En plus de cela, le conseiller crâne en lui montrant sur un écran magique que Sonja, Tarn et Falkon (vraiment, c’est super dur de trouver des noms de personne en Héroïque Fantaisie, je ne sais pas si vous avez essayer mais ça fini toujours par devenir ridicule) sont en train de ramener leur fraises.
Gedren reconnait Sonja et demande a ce qu’on la capture sans lui faire de mal (parce que cette fois elle va lui manger le tacos pour de bon), elle balance une tempête pour que le groupe se réfugie dans une caverne, dans laquelle elle balance un gros monstre que Sonja n’arrive pas a tuer. alors que tout semble perdu (mais on est dans un film où les gentils gagnent donc pas de soucis), Conan Kalidor surgit (encore une fois, c’est son truc apparemment) et commence a se la jouer Wrestlemania dans une mare avec le monstre. Sonja en profite pour lui faire sauter les yeux (au monstre pas à Conan Kalidor) et ils se barrent tous laissant le monstre, aveuglé, dans la mare.
Sonja accepte enfin l’aide de Conan Kalidor, mais elle le prévient : jamais elle ne couchera avec un homme tant qu’il ne l’a pas battu en combat. Le barbare la défie et finalement c’est une égalité, personne ne gagne.

L'équipe au complet

L'équipe au complet, Kalidor, Sonja, Tarn et Falkon.

Tout ce petit monde fini enfin par rentrer dans le château. On laisse Tarn derrière (plus pour le protéger) en lui demandant de couper la retraite de Gedren, Sonja et Gedren se foutent sur la tronche tandis que le talisman est en surcharge (Toujours lire la notice et ne jamais tenter de recharger des piles salines qu’on a dit !) et que Conan Kalidor et Falkon se tapent les gardes.

Finalement, ce n’est pas un tacos que se tapera Gedren mais 90 cm d’acier, Sonja défonce le talisman qui déclenche l’auto-destruction par volcan du château, Tarn coupe la retraite d’Ikol qui tentait de se barrer avec la thune et Conan Kalidor montre qu’il est vachement balaise en retenant le plafond du château pour que ses potes puissent fuir.

L'héroïne et le mâle

L'héroïne et le mâle

Et voilà, happy end, Conan Kalidor et Sonja s’embrasse (un comble pour la futur ex-femme de Stallone d’embrasser Schwarzy), Tarn et Falkon se barrent et le château sombre dans le volcan.

Je vous conseille donc de regarder ce film après avoir vu, et dans cet ordre : « Conan le barbare », « Conan le destructeur ». Il est conseillé aussi de boire un coup à chaque mort de chaque film, comme ça en arrivant à Kalidor on est en état d’aimer le film.

Et pour finir, une petite vidéo :
Red Sonja trailer

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Collants et fantasy

Chronique du film « Krull »

L'affiche de Krull.

L'affiche de Krull.

Krull est un joyeux amalgame d’héroïque fantaisie et de Future Novel, il fait parti de l’essor des films de genre expliqué dans la note précédente.

Pour faire assez simple, Krull c’est le nom de la planète où se passent les évènements. C’est une jolie planète, où l’évolution de ses habitant (des humains pour la plupart) en est à un mix entre le moyen-âge deuxième période et la renaissance (certains costumes sont plutôt kits-renaissance).

Le Prince Colwyn (Ken Marshall) va épouser la Princesse Lyssa (Lysette Anthony) pour que l’alliance des deux peuple puisse repousser l’avancée vertigineuse des Slayers, race extra-krullestre qui viens sur Krull dans une espèce de château-vaisseau(pompé par Riddick Chronicles), qui utilisent des épée lance-rayons, sont en armure intégrale et quand ils crèvent une sorte de bestiole bizarre en sort dans une gerbe de sang.

Le prince Colwin

Le Prince Colwyn

Princesse Lyssa

Princesse Lyssa

Mais, alors que le mariage est sur le point d’être célébré, les Slayers viennent foutre la zone, tuent le père de la princesse et enlèvent celle-ci pour l’apporter a leur maître, The Beast, une sorte d’entité géante et quasi-omnipotente du vaisseau-château, très laide et à mon avis, vu l’état des dents, ne connaît pas le dentifrice.

 

Lors de la bataille rangée, Colwyn est laissé pour mort mais il est sauvé par une sorte de sage-ermite-moine-guerrier, Ynyr (Freddie Jones) qui le met au parfum d’une prophétie pour sauver la planète. Il faut d’abord vérifier que Colwyn est l’élu de la prophétie, en allant chercher une arme ultime, Le Glaive, une sorte d’étoile à cinq branche, qui, quand Colwyn le prend(et oui, c’est lui le sauveur) des petites lames sortent de chacune des branches.

Liam Nesson payant ses impôts.

Liam Nesson payant ses impôts.

Une fois Le Glaive retrouvé, les deux partent en guerre.
Sur leur chemin, après avoir rencontré une sorte de mec bizarre qui peu se changer en animal, Ergo(David Battley), ils rencontrent des brigands, d’anciens prisonniers qui finissent par ralier leur cause(surtout que Colwyn leur promet soit la mort s’ils échouent, soit la liberté par la disparition des fers qui sont encore à leurs poignets, seul le grand chambellan ou le roi possède la clef, et Colwyn, au yeux du chef des brigands, est trop jeune pour être un Chambellan, CQFD).

On notera dans la bande de Brigands notre DarkMan préféré, Liam Nesson et notre commissaire à la baffe qui réveille dans From Hell, Robbie Coltrane.

Pour pouvoir avancer dans leur quête, le groupuscule Krull-libre doit s’informer sur l’emplacement du château-vaisseau car celui-ci à la fâcheuse habitude de disparaître à chaque coucher de soleil pour réapparaître dans un endroit complètement différent. En allant rejoindre un vieux sage aveugle, ils sont suivi par un Cyclope, Rell, qui dans ce film, sait comment il va mourir, la malédiction de son peuple, issus d’une autre planète, malédiction obtenue en se faisant blouser par les Slayers à qui ils ont donner leur planète et l’un de leurs yeux pour cette malédiction, au départ ils voulaient voir l’avenir.
Chez le vieil aveugles, ils apprennent qu’ils sont bien dans le caca et qu’il faut se bouger dans un marais dégoûtant pour aller voir un truc, qui n’a pas d’importance vu qu’un Slayer tue le vieux et tente de tuer Colwyn, en leur tendant une embuscade. Ils seront sauvés par Rell qui lui aussi en a assez du règne des Slayers.

Rell, le cyclope.

Rell, le cyclope.

Finalement, ils sont un peu à cours d’idées. Ynyr décide alors d’aller voir un amour de jeunesse qui peu prédire l’avenir, mais elle est enfermée dans une caverne, protégée par une araignée géante, qui peut être stoppée par un sablier actionné par la vieille.
Les retrouvailles d’Ynyr et la fille sont courte, on revoit son visage de jeunesse (et on comprend le béguin d’Ynyr). Ynyr et la fille sacrifieront leur vie pour apporter l’information capitale au groupuscule Krull-libre. Le château est à plus de trois mille lieues d’où ils sont, ils décident donc d’attraper les Juments de feu (des très jolis chevaux, ressemblant à des chevaux de traits racés) qui peuvent parcourir la distance énorme en une journée.

Le glaive de Krull

Le glaive de Krull

Rell décide de rester, son destin (sa mort) n’étant pas lié au sort de Krull).
Colwyn et ses brigands arrivent au château un peu avant sa disparition, non sans perdre quelques personnes, dont Robbie qui est content d’être mort en brave et pour une cause qui lui donnera une certaine postérité si The Beast dérouille sa race et la mort de Rell, qui permettra finalement au groupuscule de s’introduire dans le château avant sa disparition.

Jusqu’à l’affrontement final, beaucoup de brigands mourront, dont Liam, Mais les personnages ayant un peu plus de fond que les autres survivent, c’est à dire le prince, la princesse, Ergo, l’enfant qui accompagnait le vieux avant son assassinat, et le chef des brigands.

Lors du sauvetage de la belle rousse Lyssa, Colwyn utilise Le Glaive comme un boomerang-scie-circulaire, pour la libérer puis pour blesser The Beast.
Mais ça ne suffit pas, parce que The Beast est vachement balaise quand même (il a annexé plusieurs planète et est sensé représenter le mal absolu). Clown prend donc connaissance de ses pouvoirs latents(les pouvoirs de l’élu arrivent toujours au bon moment, idée récupérée dans Matrix).

L'élu sauve la fille, le monde patrick...

L'élu sauve la fille, le monde patrick...

Le voilà qu’il balance des flammes dans la tronche de The Beast, ce qui le tue et fait se détruire le château-vaisseau.

Colwyn et Lyssa sont donc les seuls souverains de Krull, les brigands deviennent les amis fidèles de Colwyn et Ergo devient le papa adoptif du gamin.

Les scènes mémorables (kitsch) sont celle du combat final, avec des très belles incrustations d’écran et un abus immodéré du flou artistique pour la représentation de The Beast, et une réelle très belle scène, celle où le groupuscule chevauche les Juments de feu. Elle vaut son pesant d’onirisme et les bêtes sont réellement très jolies (pas des alezans, de belle bête costaudes et puissantes).

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