Critique du film Uncle Sam
Uncle Sam possède dès le départ un pitch pourri. Mais avant de descendre en flamme ce truc b mal fagoté, il faut un peu parler de son réalisateur.
William Lustig est un mec qui aurait pu faire de grandes choses s’il n’était pas autant attiré par l’argent facile. Il a quand même réalisé maniac cop, film qui aurait pu être réussi si évidemment il avait eu plus de moyens, mais bon, lui il aime le fric donc il économise beaucoup, voir trop. La majorité de ses productions on un scénario plutôt bon sur trois lignes, mais qu’il assomme de dialogues nuls, de blagues pires que celles de l’agence tous risques. Bref, mis à part Maniac cop qui est regardable (je n’ai pas dis culte non plus hein) avec Robert Gdar en boogey-man flic zombie et Bruce Campbell en flic qui essai de survivre à la vengeance du « monstre ».
Donc, le pitch d’Uncle Sam est le suivant. Un « héros » de la guerre du golfe, Sam, est enfin retrouvé, « mort » par une équipe de reconnaissance, on apprend que l’hélicoptère a été abattu par des tirs amis. Mais le mec n’est pas vraiment mort et décide de retourner au pays voir sa petite femme et pourquoi pas remettre dans le rang cette jeunesse décadente qui boit de la bière et écoute de la musique de Roc*.
Ce mec a aussi une sœur et un neveu. Ce neveu est passionné par la guerre en général, et idolâtre son Oncle Sam qui pour lui est un symbole de l’Amérique patriote et redresseuse de tors. Le souci, c’est qu’on apprend que Sam n’était pas si gentil que ça, car il brutalisait sa sœur avant de se marier et de brutaliser sa femme.
Il revient et il décide de buter plein de jeunes, ceux qui brulent pour rigoler un drapeau américain (ce qui est condamnable au USA), qui taguent les tombes et ceux qui fument de la drogue (c’est MAL).
Bon, les meurtres sont à peine imaginatifs, le seul truc vraiment rigolo c’est que Sam endosse le costume d’Uncle Sam et fout la zone lors de la fête de l’indépendance des Etats-Unis(le 4 juillet pour ceux qui ne sauraient pas).
Il sera explosé au canon à boulet par le seul survivant de son unité, Isaac Hayes.
Les trucs drôles (mais pas fait exprès).
Si vous regardez ce film (demandez moi je l’ai hu hu), à la fin, lors de l’explosion au canon, on voit le câble des effets spéciaux qui tirent le cascadeur, et quand il fini dans une fenêtre, on voit la course du câble qui fait un sillon dans la façade au dessus de la fenêtre. De plus, ils repassent la scène au ralenti pour qu’on soit sûr de bien voir le câble.
Autres trucs :
Différentes façons presque originales de tuer des ados attardés :
- Coup de cisaille dans les yeux après une chute d’échassent qui paralyse la victime.
- Bombe de peinture dans la tronche, chute dans une tombe, fracture ouverte de la jambe (os récupéré chez le boucher et gelé de groseilles) et enterrement vivant (oui, tout ça pour un seul gamin).
- Crâmage de face sur un barbecue.
- Une balle dans la tête.
- Une hache dans la tête.
- Décapitation au hachoir.
- Crâmage aux feux d’artifices.
J’en oublie certainement mais je ne me rappelle pas tout le film (bon, presque tout quand même).
Donc, si vous voulez rire(un peu) au dépends de M. Lustig, vous faire chier ou alors animer une soirée B.P.D.** qui retombe un peu, lancer la galette, n’hésitez pas à abuser du fast forward, des arrêts sur images et du Rewind pour admirer toute la beauté de crétinerie qui défilera sous vos yeux ébahis, qui vous montre que pour peu que le film fasse au moins le double de son coût(le direct to DVD marche bien, je suis de ces gens qui font marcher ce commerce) on continuera a en faire des aussi crétins donc aussi jouissif pour des gens comme moi.
Imagerie Médicale :
Voici la jaquette américaine :
Là, le boogey man a vraiment une tronche bien foutue, il ferait presque peur.
En France, on a eu cette jaquette ci :
Mais là encore, ça ne ressemble en rien à la tronche réelle du freak :
* Lisez Terry Pratchett bon dieu, sinon mes références ne marchent pas.
** Bières Pizzas Dvd.